mercredi 27 août 2014

Vous dites qu’il faut absolument dissocier le point G de l’orgasme. Pourquoi ?
O.B : Si le fait de stimuler cette région produit un orgasme, tant mieux. Sinon, il faut essayer le clitoris externe ou d’autres pratiques. La caresse d’une oreille ou une main passée dans les cheveux peut suffire à déclencher un orgasme. Tout comme les rêves. Il y a aussi des femmes, peu nombreuses, qui arrivent à se l’autosuggérer. Réduire l’orgasme au point G, c’est se priver de toutes ces possibilités. En matière de sexualité, il n’y a pas de recettes de cuisine. Et heureusement ! L’orgasme nécessite un apprentissage et surtout, un dialogue, un partage, avec son partenaire.

Osez le clito !

C'est le nom de la campagne choc lancée par l'association Osez le féminisme !. L'idée : réhabiliter cet organe trop souvent oublié. Odile Buisson nous explique pourquoi elle soutient cette campagne.
 
Il y a, autour de l’orgasme féminin, beaucoup d’idées reçues. Première d’entre elle : l’orgasme des femmes, c’est dans la tête…
 
O.B : Il est vrai que l’orgasme est un phénomène cérébral. Le clitoris étant l’une des gâchettes – et non la seule – pour y accéder. Je suis d’accord que l’on n’orgasme pas avec son clitoris seul mais l’on ne fait pas non plus l’amour qu’avec son cerveau. Cette pensée date des années 70. Pour les sexologues américains Masters et Johnson, 90% des troubles de l’orgasme étaient d’origine psychique. Bien sûr que les facteurs psychiques, éducatifs, sociaux ou encore religieux entrent en ligne de compte. Mais on ne peut pas tout mettre sur le compte du psychogène.
 
Il existe aussi des facteurs organiques. Par exemple, le diabète, qui abîme les vaisseaux et qui va sûrement endommager les organes génitaux. S’il empêche un homme d’avoir une érection, il va, de la même façon, nuire au bon déroulement des phénomènes d’excitation chez la femme. De même, de plus en plus de femmes osent venir nous dire qu’elles ont des douleurs électriques, des tensions au niveau du clitoris, ou qu’elles ont des symptômes d’excitation permanente. Certaines ont chuté étant petites sur le pommeau de leur selle de poney ou de vélo, et souffrent d’une lésion qui n’a jamais été réparée, d’où une insensibilité… Toutes ces causes organiques devraient être étudiées. La souffrance sexuelle, et il en existe beaucoup, est une source de désharmonie dans la vie, de maux psychiques et physiques. Mais on continue de considérer qu’elle dépend du privé, alors qu’elle relève du champ médical, que cela soit de la science du corps et/ou de la psyché.
 

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